Cet article offre une perspective comparative sur deux approches de traduction de la littérature classique, comme illustrées par deux traducteurs de Molière : Ranjit Bolt et Jerzy Radziwiłowicz. La décision de traduire des œuvres classiques telles que les comédies de Molière peut aujourd’hui être considérée comme une entreprise presque apologétique, où, en raison de la place établie par l’œuvre dans le canon, la tâche du traducteur consiste surtout à redéfinir l’œuvre dans le contexte moderne. Bolt se sert abondamment du langage familier et adapte l’œuvre au lecteur britannique, tandis que Radziwiłowicz s’en tient de façon presque orthodoxe à la forme, à la structure et à la langue de l’original. Cet article est, dans une grande mesure, une tentative d’aller à la racine de cette différence d’approche et de ce qu’elle nous dit sur la façon dont les traducteurs perçoivent leur rôle.
Wydawnictwo Uniwersytetu Jana Kochanowskiego w Kielcach
oai:bibliotekacyfrowa.ujk.edu.pl:13621 doi:10.25951/4732
Studia Filologiczne Uniwersytetu Jana Kochanowskiego
18 gru 2025
18 gru 2025
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https://bibliotekacyfrowa.ujk.edu.pl/publication/4732
| Nazwa wydania | Data |
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| Brzykcy, Karolina Jessica, Le canon littéraire au XXIe siècle : subversion intelligente et la consommation de l’orthodoxie | 18 gru 2025 |